Elisa Chiara

Étudiante sixième promotion Master Agrinovia (2016-2017)

Où avez-vous travaillé depuis votre diplôme Agrinovia?

Après la formation Agrinovia j’ai travaillé à la Représentation FAO au Burkina. J’ai réalisé une étude concernant les champs écoles agro-pastoraux et l’inclusion des femmes et des jeunes dans la dynamique d’apprentissage de terrain. J’ai donc réalisé plusieurs focus groups avec les agriculteurs dans les villages de la région du Centre Ouest.

Pourriez-vous décrire votre travail actuel (tâches, responsabilités, accomplissements)?

Grace à la confiance de l’équipe Agrinovia, aujourd’hui je fais partie du Projet Agrinovia pour compte du Département d’Economie de l’Université de Roma Tre (partenaire du projet). Je suis la référente du projet à Ouagadougou, et je m’occupe en particulier de l’organisation d’une formation pilote ayant pour thématique centrale le genre et le développement rural. La recherche de partenaires et la communication sont parmi mes taches principales. A présent, je peux dire qu’on est dans le processus de définition des modules de formation, qui débutera en fin octobre.

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre travail?

Ce que j’aime le plus c’est la création du réseautage. Je pense qu’en milieu rural africain et burkinabé en particulier il existe tout un réseau d’acteurs engagés et soucieux d’accompagner les innovations rurales, qui trop souvent restent cachés dans leur milieu. Ces acteurs sont vraiment nombreux, mais parfois ils n’arrivent pas à communiquer efficacement parmi eux et à partager leurs intérêts. Agrinovia intervient à ce niveau, et de nouvelles rencontres accompagnent mon travail quotidien. Par ailleurs, j’adore être parmi les jeunes étudiants, observer leurs efforts lors de leurs stages, apprécier leurs idées et leur volonté de ne s’arrêter pas devant les obstacles.

Comment le Master Agrinovia vous a-t-il préparé pour votre carrière ?

Le Master Agrinovia a été pour moi l’occasion de débuter un nouveau chapitre dans ma carrière professionnelle. Je m’y suis inscrite en tant que juriste de formation, en ayant presque aucune idée du monde rural burkinabé, que j’observais de loin. Le master Agrinovia m’a donné les outils théoriques et pratiques pour analyser et comprendre le milieu paysan africain : aujourd’hui j’estime pouvoir m’y rendre avec la bonne posture, afin de ne pas constituer un obstacle, mais au contraire un appui aux agriculteurs, qui ont toujours des excellentes idées et peu de moyens pour les exprimer et les mettre en œuvre. Les modules qui m’ont plus aidé ont été le cours de recherche action en milieu rural et celui de méthodologie de la recherche.

Recommanderiez-vous la formation Agrinovia à quelqu’un qui veut travailler dans le domaine du développement? Si oui, pourquoi?

Sans aucune hésitation. La formation Agrinovia est la seule concernant l’Afrique et se déroulant en Afrique, et pour ça elle est très innovante! Les étudiants ont l’opportunité de faire de va et de viens continus entre le campus et le milieu rural, pour pouvoir produire des documents scientifiques de qualité. Lors de leurs stages, ils peuvent mettre en pratique les notions apprises intra muros, et constituer pourtant un véritable appui aux équipes des projets de développement. En plus, l’équipe Agrinovia reste constamment à côté des étudiants durant la phase en classe et surtout durant la recherche et le déroulement du stage. L’accompagnement est continu aussi pour les jeunes diplômés.

Master II

9 mois (Phase intensive en classe: Octobre à Décembre – Phase recherche sur le terrain: Février à Mai – Soutenance du mémoire: Juillet/Octobre)
Sécurité alimentaire et nutritionnelle, évaluation des projets, économie du développement, agroécologie, évaluation des chaînes de valeur, processus d’innovation, communication, genre et changement social, méthodologie de la recherche participative.
31 Mai de chaque année
Français

Université Joseph KI ZERBO (Ouagadougou – Burkina Faso).

Professionnels (jeunes chercheurs, agents public et privé de développement, consultant, accompagnateurs communautaires, médiateurs-courtiers de développement, etc.) et futurs professionnels du développement (étudiants) titulaires au moins d’une maitrise, d’un M1 (semestres 1 et 2) ou équivalent.

Cours Intensifs

1 ou 2 semaine(s).
Genre et développement rural, sécurité alimentaire et nutritionnelle, entreprenariat sociale, eau et assainissement etc. Possibilité d’organiser des formations ad hoc pour le personnel des ONG et des projets.
15 jours avant le début du cours.
Français

Université Joseph KI ZERBO (Ouagadougou – Burkina Faso).

Professionnels (chercheurs, agents de développement, etc. avec niveau d’études minimal BAC).