Valorisation économique des produits forestiers nonligneaux au Burkina Faso: cas de Parkia Biglobosa (Nere)

Aïcha TAPSOBA

Le Burkina Faso, un pays sahélien à climat tropical sec, a environ 86% de sa population vivant de l’agriculture. Cependant, la détérioration des conditions climatiques est l’un des facteurs qui oriente la population burkinabé vers l’utilisation plus accrue des produits forestiers surtout ceux non ligneux. Longtemps négligés, ces produits forestiers non ligneux contribuent significativement de nos jours au bien-être des populations et à l’économie nationale au Burkina Faso. Tel est le cas du « soumbala » un produit dérivé de Parkia biglobosa. C’est une épice issue de la fermentation des graines. Ce produit se caractérise par une valorisation artisanale avec de faibles rendements économiques. Cette situation est une contrainte à l’émergence d’une « filière soumbala » structurée sur des normes de qualité et de respect de l’environnement.

La présente étude analyse les modes de valorisation économique durable du soumbala. Une recherche documentaire et des entretiens avec des personnes ressources ont permis de déceler des défaillances dans l’organisation de l’exploitation de Parkia biglobosa et dans le processus de transformation des graines en soumbala. Ces faiblesses sont entre autres le non-respect des mesures de pérennisation de la ressource et de non prise en compte des normes d’hygiène et de qualité dans l’exploitation de la ressource.

A partir de ces constats, de nouvelles approches d’exploitation ont été analysées. Il s’agit des approches filières, de certification et de conservation. Ces approches sont basées sur le respect des exigences environnementales et sur des critères garantissant la qualité du soumbala.

Master II

9 mois (Phase intensive en classe: Octobre à Décembre – Phase recherche sur le terrain: Février à Mai – Soutenance du mémoire: Juillet/Octobre)
Sécurité alimentaire et nutritionnelle, évaluation des projets, économie du développement, agroécologie, évaluation des chaînes de valeur, processus d’innovation, communication, genre et changement social, méthodologie de la recherche participative.
31 Mai de chaque année
Français

Université Joseph KI ZERBO (Ouagadougou – Burkina Faso).

Professionnels (jeunes chercheurs, agents public et privé de développement, consultant, accompagnateurs communautaires, médiateurs-courtiers de développement, etc.) et futurs professionnels du développement (étudiants) titulaires au moins d’une maitrise, d’un M1 (semestres 1 et 2) ou équivalent.

Cours Intensifs

1 ou 2 semaine(s).
Genre et développement rural, sécurité alimentaire et nutritionnelle, entreprenariat sociale, eau et assainissement etc. Possibilité d’organiser des formations ad hoc pour le personnel des ONG et des projets.
15 jours avant le début du cours.
Français

Université Joseph KI ZERBO (Ouagadougou – Burkina Faso).

Professionnels (chercheurs, agents de développement, etc. avec niveau d’études minimal BAC).